mardi 24 juin 2008

Cadeau fiscal

Depuis plus d'un an, il ne se passe guère de jours sans que l'opposition, PS en tête, ne s'en prenne au "paquet fiscal" inqualifiable cadeau fait aux riches à ses yeux.
Passons sur le mensonge éhonté qui consiste à faire croire aux français que l'ensemble du dispositif est destiné aux nantis et voyons sa partie la plus discutable le fameux "bouclier fiscal" accusé de tous les maux.

Selon les forces de gauche et leur (presque) amis du Modem il ne fallait rien changer au précédent niveau de nos prélèvements fiscaux.

Si la fuite des 5 000 grandes fortunes vers l'etranger depuis 5 ans est une grande victoire pour notre économie, alors oui, il ne fallait rien changer.

Si les délocalisations sont un problème mineur, alors oui, il ne fallait rien changer.

Si nous n'avons nul besoin d'attirer des investisseurs étrangers, alors oui il ne fallait rien changer.

Si notre fiscalité est l'une des plus attractive sur la scène internationale, alors oui, il ne fallait rien changer.

Nous sommes bien là dans une posture idéologique qui ne doit rien au réalisme mais tout simplement à des raisons purement démagogiques et de basse tactique politicienne.
Il est vrai qu'il est plus confortable, pour les socialistes en particulier, de se complaire dans la critique systématique que de proposer des solutions.
Cela demande infiniment moins de travail et laisse beaucoup plus de temps pour vider les querelles internes !

Aussi ne soyons pas dupes des cris qui sont poussés par la gauche et ses amis, et surtout pas par certains ténors socialistes, dotés d'une bonne fortune personnelle, qui expriment à voix haute dans les médias leur rejet total du bouclier fiscal.... et qui se félicitent en privé d'en bénéficier. A voix basse !
Y.BRICHE

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Le paradoxe français

Les Français ont un rapport assez curieux avec l'argent. Dans notre beau pays il est de bon ton de le mépriser.
Sans doute est-ce au nom de cette bonne vieille "lutte des classes" qui établit une frontière artificielle entre les nantis....... et ceux qui rêvent de l'être.
En France, fustiger les riches est un véritable "sport national" quand dans tant d'autres pays on souhaite au contraire qu'ils soient de plus en plus nombreux pour tirer l'économie vers le haut.

Cependant, si l'on pousse l'analyse, le sentiment secret des français est beaucoup plus complexe. Il touche même à la schizophrénie tant le comportement de nombre de nos compatriotes est totalement paradoxal. Ceux qui crient le plus fort "haro sur les riches" sont souvent les mêmes qui :
- se ruent sur les tabacs pour jouer au loto, au PMU, au rapido, au kéno, etc... avec l'espoir de faire fortune.
- se précipitent sur les magazines "people" pour admirer ceux prétendent haïr.
- classent parmi leurs personnalités préférées des "stars" aux revenus mirobolants.
- adulent des sportifs ou artistes français domiciliés dans des pays qui leurs semblent plus doux..... fiscalement !
- se félicitent de toutes les richesses nationales qui attirent chaque année les touristes du monde entier.

Ces quelques exemples des contradictions qui agitent les masses dites "populaires" montre bien à quel degré d'hypocrisie la "culture de l'envie" exacerbée par les idéologues et les démagogues, a pu amener une grande partie de nos concitoyens.
Il semble bien qu'il existe un grand écart entre les sentiments affichés et leur réalité. Pour en avoir le coeur net, à l'heure ou le sondage a presque force de loi, pourquoi ne pas poser la question suivante ?

"Dans quel pays voulez-vous vivre ? En France ou dans une copie de l'ex Allemagne de l'Est où la richesse était considérée comme "péché mortel" ?

Si je n'ai guère de doute sur la réponse des français, je n'en n'ai aucun sur celle des allemands. Qui peut regretter en effet les magasins vides, les édifices sinistrés, les rues tristes, les maisons uniformes et les voitures bas de gamme de l'ex-RDA ?

Y.BRICHE

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mercredi 11 juin 2008

Sport favoris du magazine "Marianne" : tirer à "boulets rouges" sur le Président de la République

Semaine après semaine, le magazine "Marianne" se livre à son sport favori : le tir à "boulets rouges" sur le Président de la République.
Titres racoleurs, attaques personnelles outrancières, procès d'intention, humour de bas étage, l'arsenal de la haine ordinaire est au complet.
Ne soyons pas dupes cependant, la ligne éditoriale de cette publication ne doit pas grand chose à l'opposition politique classique mais pratiquement tout à un souci pûrement mercantile. Pour "Marianne" Nicolas SARKOZYest avant tout un fond de commerce.
A ce titre il est exploité par cette rédaction selon les bonnes vieilles recettes des tabloïds anglais : anathèmes, caricatures grossières, fausses polémiques et traitement de l'information par "le petit bout de la lorgnette".
C'est le règne absolu du "croustillant" au détriment de la critique argumentée, de l'accessoire sur l'essentiel et du futile sur le sérieux.
Taper fort sans aucun souci de la plus élémentaire objectivité est désormais la seule stratégie de cet hebdomadaire.

S'il est triste de constater que certains journalistes de talent se complaisent dans ce registre il est plaisant d'imaginer que secrètement ils souhaitent un très long exercice du pouvoir pour Nicolas SARKOZY.

Que serait en effet "Marianne" sans lui ?

Assurément peu de chose et peut-être même plus rien du tout.
Y. BRICHE

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