mardi 29 juillet 2008

Un si gentil facteur...

Si l'on s'en réfère aux différents sondages, Olivier Besancenot devient, dans l'esprit des sympathisants de gauche, le meilleur opposant face à Nicolas Sarkozy.

Faut-il rire ou pleurer de la "promotion" du postier de Neuilly ?

Il est tentant d'afficher un large sourire en pensant à la tête que doivent faire les ténors du PS à la lecture de ces enquêtes d'opinion. Se faire doubler dans le coeur du "peuple de gauche" par un facteur à vélo, c'est la preuve manifeste que sur le plan des idées.... ils n'avancent pas bien vite !

Mais plus sérieusement il y a tout lieu d'être inquiet et consterné par cette surprenante "pôle position"du leader de la bientôt defunte LCR.

Il a certes une "bonne bouille" d'éternel adolescent le citoyen Besancenot et un côté gouailleur de titi parisien qui ferait les délices de nombre de cafés du commerce. Mais derrière cette facade sympathique il y a l'agitateur d'extême gauche dont l'idéologie s'inscrit dans la plus pure tradition de cette mouvance : l'attente du "grand soir".

Son vocabulaire politique est limité à une centaine de mots mais ceux-çi lui suffisent amplement tant il est habile à les livrer dans tous les sens, un peu à la manière des inconnus dans leur chanson "Isabelle à les yeux bleus, bleus les yeux Isabelle a".
Ce petit cache misère de la pensée révolutionnaire est habituel chez les extrêmistes de tous bords.
Le discours est désespérement simpliste, outrancièrement démagogique.... mais diablement efficace auprès de cette frange de la population qui ne croit plus aux "partis de gouvernement". Efficace également dans les milieux de l'audiovisuel très demandeurs de ce genre de trublion pour animer leurs émissions.

Nous aurions tort cependant, de penser que Besancenot est une simple figure caritcaturale du paysage gauchiste français, style Arlette Laguiller.
Ses ambitions sont plus élevées, et si la crise mondiale venait à s'amplifier, nul doute qu'il ne tarderait pas à tomber le masque sur ses véritables objectifs.

Le recrutement de Roullian, le chef du groupuscule "Action Directe" de sinitre mémoire, est d'ailleurs assez révélateur de son actuel état d'esprit. Il s'agit sans doute là de sa première grosse erreur. Il faut espérer qu'il en paiera prochainement le juste prix dans l'opinion de nos compatriotes. Il serait temps en effet, que le gentil facteur soit enfin considéré pour ce qu'il est réellement : un facteur..... de troubles pour notre vie sociale.

En tant que tel il doit être combattu, tant il serait risqué de le ménager outre mesure au seul prétexte qu'il est plus gênant pour la gauche modérée que pour la droite.
Ce serait une stratégie à courte vue fort dangereuse pour notre démocratie. Pour le bien de celle-ci il est hautement souhaitable que le message de Besancenot ne passe pas dans l'opinion...... comme une lettre à la Poste.

Y. BRICHE
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dimanche 27 juillet 2008

Un grand moment de solitude


Le ciel est tombé sur la tête de Jack Lang le 21 juillet 2008.


La défaite de l'opposition, à une voix près, lors du vote sur la révision de la Constitution est la pire chose qui pouvait arriver à la figure emblématique de la "gauche caviar". Je n'ai jamais eu une grand sympathie pour "Jack", mais j'avoue être enclin à le prendre en pitié car les jours qui suivent l'adoption de la révision constitutionelle ne vont pas être facile pour lui.


La "Maison Rose" est dans une colère noire !


Le parti socialiste crie à la trahisonpour justifier sa défaite. Sans doute regrette t-il d'avoir aboli la peine de mort sans quoi il ne fait aucun doute que "Jack le maudit" serait écartelé en place publique. Et pourtant son vote est-il blâmable ?

Le PS oublie t-il que Jack Lang était vice-président de la comission Balladur et qu'il lui était impossible de voter contre un texte qu'il a contribué à élaborer ?

N'était-il pas prévenu depuis des semaines de son vote ?

Est-il seul coupable, quand les radicaux de gauche, eux aussi, "en conscience", ont décidé de voter majoritairement oui ?

Trois questions que les socialistes évitent de se poser, tout occupés qu'ils sont à sauver la face après ce revers.


Revers qui est la juste sanction de la stupide opposition frontale, voulue par la direction du parti, contre une réforme qui comporte des avancées réelles pour les prérogatives parlementaires.


Avancées que le PS appelait de ses voeux depuis des années. Ainsi tel est pris qui croyait prendre. La moral est sauve.


Jack Lang va pouvoir maintenant mesurer le degré de rancune de "ses chers amis de gauche". Pourquoi ne pas de nouveau gravir la roche de Solutré pour en avoir le coeur net ? Je crains que cette fois il ne se trouve pas grand monde pour l'accompagner...


Valls, Le Guen, Gorce et Carèsche, peut-être....


Y. BRICHE


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dimanche 13 juillet 2008

Quand le PS se "modernise"

Rien n'est impossible en politique surtout pas les "resurrections".

L'histoire fourmille en effet d'improbables retours sur le devant de la scène de personnalités que l'on croyait relèguées définitivement sur le banc de touche.

Le dernier en date est celui de Martine Aubry. La "Dame des 35 Heures", considérée il y a peu encore comme la représentante la plus rétrograde de la gauche archaïque, redevient à la surprise générale une des figures de proue de la "maison rose".

Remise en selle par sa victoire aisée lors des municipales, l'austère Martine s'invite au bal des prétendants pour le poste de 1er secrétaire du PS.
Avec un certain succès si l'on en juge par l'attention que le monde médiatique lui porte à nouveau. Du côté de la rue de Solférino les premiers soutiens s'affichent. Notamment celui de l'ancien "royaliste" l'impayable Jack Lang alias "la girouette" !
Il est vrai qu'il aime tout le monde l'ancien meilleur grimpeur de la roche de Solutré, pourvu que l'on parle de lui !
Il faudra suivre de près le "come-back" de Martine Aubry.

S'il se confirme, nous assisterons peut-être lors du prochain congrès socialiste à la réouverture du musée des utopies pour le seul plaisir des nostalgiques de temps révolus.

Cela ne serait certainement pas une mauvaise nouvelle pour la majorité au pouvoir.
L'anachronisme à ses limites, même en politique !

Y. BRICHE
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jeudi 10 juillet 2008

Le Feuilleton "Royal" (suite...)

Feuilleton de l'été, Ségolène Royal attaque !
On s'y attendait Ségolène n'a pas tardé à réagir au vote de Jack Lang
"Sur les chemins de la trahison, il n'y a que le fleuve de la honte à traverser".
Envolée royale, pleine de "Bravitude" pour participer à la curée socialiste. Cependant Jack Lang, qui s'est battu de toutes ses forces pendant la campagne présidentielle pour rattraper les bourdes de Mme Royal, pourrait lui rétorquer :
"Sur les routes du pouvoir, il n'y a que les barrières de l'incompétence à franchir"
Y. BRICHE
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Où va t-elle s'arrêter ???

Nous pouvions espérer que le retour au pays permette à Ségolène Royal de retrouver ses esprits après sa "gaffe canadienne" au sujet de la libération d'Ingrid Bétancourt.

Hélas nous sommes au regret de constater que le mal est plus profond que nous le pensions.
En suspectant mardi 8 juillet sur France 2, le "clan Sarkozy" d'avoir fouillé et saccagé son appartement, elle dépasse les bornes.

Cette accusation calomnieuse, totalement gratuite montre bien le vent de panique qui s'empare de "l'ex-candidate" devant la montée de Bertrand Delanoë et Martine Aubry.
En être réduite à des insinuations grotesques et diffamatoires pour continuer à exister est la preuve évidente du vide de ses propositions politiques.

Faut-il traiter par le mépris cette scandaleuse mise en cause du "clan Sarkozy", et plus généralement de l'actuelle majorité, ou lui donner des suites judiciaires ?

La question mérite d'être posée.
Il serait en effet, très intéréssant de connaitre les vrais auteurs de ce méfait, tant la "ficelle" paraît un peu grosse !


Y. BRICHE



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vendredi 4 juillet 2008

Gaffe royale

Sur une pente déclinante au sein du parti socialiste, Ségolène ROYAL essaie de se refaire une santé en déclarant que Nicolas SARKOZY n'est absolument pour rien dans la libération d'Ingrid BETANCOURT.

Cette attaque fielleuse, totalement inopportune en ces moments de joie, est une vraie bêtise politique.

Une de plus...... pour le plus grand plaisir de ses adversaires de la rue de Solférino.

Y.BRICHE

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