Nul besoin d'attraper une méningite en élaborant des propositions crédibles alors qu'il est si simple de dire non à tout !
Bien sûr, il faut faire semblant de travailler quand même. On bâcle en trois ou quatre semaines un contre plan de relance, mais pour éviter toute fatigue inutile on ressort les vieilles recettes qui ont lamentablement échoué entre 1981 et 1983 en tablant sur une perte de mémoire des français.
Pour faire bonne mesure on ajoute une bonne dose de démagogie sans laquelle la gauche ne serait plus la gauche. Il ne reste plus qu'a ameuter les médias, avides de bruits et de fureurs pour stimuler leurs audiences, et le tour est joué.
Pitoyable !
Dans une période extrêmement dangereuse à l'échelle planétaire qui réclame un minimum de sang froid et de bonne foi dans l'expression politique, le PS préfère s'en tenir à une tactique de guérilla aveugle au risque d'aggraver la situation.
Ne faudrait-il pas mieux s'inspirer des autres pays européens qui se gardent bien d'ajouter la confusion à la crise ?
Cette sagesse serait pourtant salutaire car ce n'est pas dans la gesticulation permanente que se bâtit l'avenir mais dans la réflexion et la proposition.
Est-ce au dessus des moyens du PS ? la question est posée...
Yves BRICHE
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