lundi 22 décembre 2008

PS, le poids des mots

Martine Aubry vient de déclarer "qu'elle voulait tendre la main vers Ségolène". Pour la lui mettre dans la figure ?
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Martine Aubry (encore) : "Il faut ouvrir les portes et les fenêtres du parti". On savait qu'il y avait des courants au PS, il risque maintenant de n'y avoir que des courants...d'air !
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Martine Aubry (toujours) : Elle veut une rencontre au sommet avec ses concurrents. Pour les précipiter dans le vide ?
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Ségolène Royal a dit que le PS n'était pas une chemin pavé de roses. Elle a raison. Pour elle c'est plutôt un chemin pavé.... rosses.
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Benoît Hamon déborde de vitalité, à tel point que dans ses nombreuses interventions télévisées, il n'a cessé de répéter qu'il voulait "jeter des ponts" avec les différentes tendances du PS. Il est costaud le bougre ! J'ai essayé d'en jeter un, il n'a même pas bougé.
Yves BRICHE

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lundi 8 décembre 2008

Le retour des camarades

Le discours de Martine Aubry, samedi 6 décembre devant ses troupes, ne peut plus laisser aucun doute sur l'orientation passéiste du parti socialiste sous sa direction.
Dans sa longue intervention, aussi ennuyeuse que la lecture des pages d'un annuaire téléphonique, elle a employé à de multiples reprises le mot "camarades" si cher à tous les nostalgiques du bolchévisme, pour bien marquer le sens qu'elle voulait donner à sa ligne politique.
C'est le seul enseignement de la bien fade "soupe populaire" servie aux militants par la nouvelle première dame.
Car sur ce plan des idées c'est le calme plat. Toujours les mêmes incantations en guise de promesses de lendemains qui chantent, les mêmes critiques maintes fois rabâchées sur le pouvoir en place, et les mêmes voeux pieux d'une gauche rassemblée contre la droite à défaut de l'être sur le moindre embryon de projet cohérent.
En ce qui concerne Ségolène Royal, Martine Aubry lui a laissé généreusement "la porte ouverte", mais elle n'a pas précisé si c'était vers l'intérieur... ou l'extérieur.
En résumé une bien laborieuse prestation entrecoupée de quelques timides applaudissements d'un auditoire passablement endormi, comme il est normal de l'être après avoir écouté des histoires... à dormir debout.

Yves BRICHE
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