jeudi 25 septembre 2008

Benoît XVI

La gauche et l'inévitable François Bayrou ont critiqué la réception du pape à l'Elysée.

Ce sont pourtant les mêmes, ou presque, qui ont demandé instamment à Nicolas Sarkozy de recevoir officiellement le Dalaï Lama au palais présidentiel. Faut-il leur rappeler que le guide tibétain est un chef spirituel ?

Alors que ces messieurs fassent preuve d'un minimum de cohérence, d'autant que le pape est invité es qualité de chef d'Etat du Vatican.
Le Dalaï Lama a t-il le même rang ?

Il y a parfois de bonnes raisons de se taire .... lorsqu'il n'y a que des sottises à dire.
Encore une vaine polémique, une de plus. Il y en aura bient d'autres tant il est facile de se livrer à la critique systématique, que chercher des projets alternatifs.

Yves BRICHE

lundi 22 septembre 2008

Histoire imaginaire...

Il était une fois.

Un chef de guerre ambitieux, au sortir de l’été regarda son armée.
De généraux et d’officiers, il ne vit point. Ils étaient passés à l’ennemi depuis belle lurette.
Les hommes de troupe, guère nombreux, pleins de bonne volonté mais peu formés aux grandes batailles ne pouvaient constituer une menace sérieuse pour quiconque.
Le chef, qui voulait être roi, se rendit compte que sa force de frappe était insignifiante.
Que faire ?
Renoncer au rêve de toute sa vie ?
Jamais !
Hors de son territoire, une autre armée beaucoup plus nombreuse, était en plein désarroi elle aussi. Pas pour les mêmes raisons.
Elle avait trop de chefs.
Chacun d’eux détestait l’autre et tous passaient leur temps à se dénigrer et à tenter de conclure des alliances de circonstance. Divisés, sans stratégie et surtout sans idées, avant une grande réunion d’état major prévue au milieu de l’automne, ils ne savaient plus très bien que faire. Le moral était en berne.
La situation n’échappe pas à celui qui voulait être roi.
D’idées, il n’avait guère lui non plus, quand soudain il en eut une !
Très précisément un 7 septembre «Je n’ai plus de généraux, eux ils en ont beaucoup, les rangs de mes troupes sont clairsemés, les leurs sont beaucoup plus fournis. »
Eurêka ! s’écria-t-il.
Je vais leur proposer de me rejoindre sous ma bannière. Ils vont se rassembler et je vais pouvoir partir à la conquête du royaume se dit-il tout joyeux. Alors il lança son appel !
La grenouille sera-t-elle aussi grosse que le bœuf. La fin de l’histoire n’est pas encore écrite, je laisse au lecteur le soin d’imaginer la sienne, moi j’ai fait la première partie du boulot.

Y. BRICHE

*Toute ressemblance avec une situation actuelle ne serait, bien sûr, que pure coïncidence.

Dix jeunes gens, un message

Certains se posent des questions au sujet de notre identité, ce que cela signifie d'être français, tandis que d'autres pointent du doigt une jeunesse absorbée par les jeux vidéos ou dénoncent le désintérêt des adolescents pour la vie publique ou l'engagement.

A ces personnes, à nous tous, dix jeunes gens viennent d'apporter une réponse cinglante. Ils sont morts au combat engagés pour un idéal, des valeurs, un pays. Ils prouvent aux pessimistes que notre nation est riche d'une jeunesse dont l'immense majorité est de grande valeur. Leurs camarades blessés, les centaines d'autres qui à l'heure où vous lisez ces lignes patrouillent dans les montagnes afghanes et ailleurs dans le monde, sont des personnes remarquables. Leur engagement force notre respect. Nous devons beaucoup à cette jeunesse.

Alors en retour, dans notre vie "de tous les jours", montrons à ces jeunes qu'ils méritent que l'on croit en eux. En tant que chef d'entreprise, aidons-les à trouver un stage ou donnons-leur la chance du premier emploi. Responsable d'association, confions-leur des responsabilités et écoutons ce qu'ils demandent.
Responsables politiques, laissons-leur l'opportunité de représenter leur ville, leur canton, leur région.Le sacrifice de ces dix jeunes gens n'est pas inutile comme l'a déclaré le Président de la République. Je dirais même qu'il est un message, la voix d'une jeunesse française dont nous pouvons être fiers et envers laquelle nous avons le devoir de tendre la main.

Sylvain LEBRETON

Rions un peu...

Réunion socialiste à la Rochelle.
Ils sont venus, ils sont même presque tous là. Sourire, grandes tapes dans le dos (sans couteau) mots aimables.
C’est fou comme ils s’aiment, ils sont heureux.
Surtout à l’heure de passer à table. Le banquet socialiste est un rituel, pas question d’y déroger.
Ségolène est là, bien sûr. Elle a mis une belle robe, très sexy ma foi.
François n’est pas loin, mais par prudence on a placé entre eux un élu dont le nom m’échappe.
Un geste maladroit avec les couverts est si vite arrivé !
Casser la croûte c’est bien, mais il faut aussi travailler.
Ségolène Royal empoigne le micro, toute la salle est sous le charme.
De sa voix inimitable, elle gratifie l’assistance d’un vibrant « La France nous attend, nous appelle, nous cherche, ou êtes-vous ? »
J’approuve Ségolène. Je cherche aussi et ne trouve rien.
Elle poursuit, s’adressant aux socialistes au bord des larmes.
« Oserai-je vous dire malicieusement comme Juliette Gréco, aimez-vous les vins les autres ou disparaissez ».
J’opine du chef pour la première partie de la supplique.
Pour la seconde ?
C’est un excellent conseil.

Y. BRICHE

COUP DE GUEULE !

La baisse du pétrole s’est accélérée ces deux deniers mois et principalement au mois d’août.
Le baril se situe aujourd’hui aux alentours de 105 dollars, après avoir atteint plus 150 dollars à la fin du 1er semestre.
Un tiers de moins !
Les distributeurs l’ignorent-ils ?
Il faut croire que oui, le prix à la pompe ne bouge pas ou si peu.
Assez d’explications fallacieuses, de « c’est pas si simple » ou de « patientez ça va baisser ».
La vérité c’est que les distributeurs nous font des poches !!
Ultra rapide pour répercuter les hausses, ils font preuve d’une mollesse infinie pour diminuer leurs prix.
L’oublient-ils, les automobilistes sont des CLIENTS.
Un client se respecte. Pour l’heure on se moque de lui.


Y. BRICHE