lundi 22 septembre 2008

Rions un peu...

Réunion socialiste à la Rochelle.
Ils sont venus, ils sont même presque tous là. Sourire, grandes tapes dans le dos (sans couteau) mots aimables.
C’est fou comme ils s’aiment, ils sont heureux.
Surtout à l’heure de passer à table. Le banquet socialiste est un rituel, pas question d’y déroger.
Ségolène est là, bien sûr. Elle a mis une belle robe, très sexy ma foi.
François n’est pas loin, mais par prudence on a placé entre eux un élu dont le nom m’échappe.
Un geste maladroit avec les couverts est si vite arrivé !
Casser la croûte c’est bien, mais il faut aussi travailler.
Ségolène Royal empoigne le micro, toute la salle est sous le charme.
De sa voix inimitable, elle gratifie l’assistance d’un vibrant « La France nous attend, nous appelle, nous cherche, ou êtes-vous ? »
J’approuve Ségolène. Je cherche aussi et ne trouve rien.
Elle poursuit, s’adressant aux socialistes au bord des larmes.
« Oserai-je vous dire malicieusement comme Juliette Gréco, aimez-vous les vins les autres ou disparaissez ».
J’opine du chef pour la première partie de la supplique.
Pour la seconde ?
C’est un excellent conseil.

Y. BRICHE

Aucun commentaire: